Le sauveur venu d’un autre monde – Vol.1 ~ Ep.1 – Chap.3

Volume 1 ~ Épisode 1 – Chapitre 3
La demeure d’Irene



Me voilà chez Irene-san.

Sa résidence est immense, à l’immense des manoirs chez les riches étrangers.

Elle ne mentait pas quand elle disait être fille de nobles.

Une fois dans la grande salle, un repas chaud nous attends.

「C’est un peu tard pour le dire, mais je tiens à m’excuser pour tout.」

「Euh… Je ne comprends pas.」

「Je t’ai acheté.」

「Pourquoi vous vous en excusé ?

Vous m’avez évité un terrible sort en évitant que de dangereuses personnes le fasse, non ?」

「Eh bien…

C’était sûrement mon intention, sauf qu’en posant les yeux sur toi…」

Je réponds immédiatement.

Même si certaines choses concernant ce monde m’échappent encore, Irene-san

ne semble pas être une mauvaise personne.

「Vous n’avez aucune raison de vous excuser.」

Je poursuis tout en secouant la tête.

「Vous m’avez acheté pour servir en tant qu’esclave, non ?

Même si je ne suis pas très doué pour les tâches ménagères, je vous promets de me dépenser sans compter.」

「Un esclave ?」

J’ignore pour quelle raison, mais Irene semble surprise par l’utilisation de ce mot.

「Je t’ai effectivement acheté à cet homme, mais ce n’est assurément pas pour être mon esclave.」

「Ah bon ?」

Me voilà confus à mon tour.

Elle doit forcément attendre quelque chose de moi après m’avoir acheté aussi cher.

「Tu peux partir quand tu le souhaites.

Je ne te forcerai jamais à faire quelque chose contre ton gré.」

「En d’autre termes, je suis libre ?」

「Tu aurais préféré autre chose ?」

「Non, c’est juste que…

Pourquoi m’avoir acheté dans ce cas ?」

「Comme tu l’as entendu plus tôt de la bouche de ce marchand,

les mâles avec tes caractéristiques physiques sont très recherchés.

Et je ne tenais pas à ce qu’il te vende à de mauvaises personnes.」

「Donc vous…」

「Si il y a bien une chose qui me soulève le cœur, c’est l’esclavagisme.」

「Irene-san.」

Je la regarde dans les yeux.

「En plus de votre beau visage, vous êtes quelqu’un de bien.」

「Mon… visage ?」

「Oui, je l’ai brièvement lorsque vous avez retiré votre masque.

Vous êtes très belle. J’irais même jusqu’à dire que vous m’une des plus belles femmes que j’ai vu.」

「Tu… Tu plaisantes, n’est-ce pas ?

Mon visage est beau à tes yeux ?」

「Pourquoi est-ce que je plaisanterais sur un sujet pareil ?

Je ne mens jamais là-dessus…

Même si je n’ai jamais eu de véritable expérience avec la gente féminine à ce jour.」

« Ah ah ah ah ! », Irene-san rigole subitement avant de me regarder.

Même si sa beauté ne laisse aucune place au doute, elle porte encore son masque.

Alors qu’elle se rapproche de moi, je me sens légèrement intimidé.

「Non, c’est impossible… Euh… Est-ce que…

Je peux te poser une question ?」

「Oui, bien sûr.」

「Est-ce que, à tout hasard, tu serais encore puceau ?」

Ce n’est pas le genre de question que l’on aime entendre,

pourtant ma réponse m’a surpris moi-même.

「En effet, je… Je suis vierge.」

「Seigneur, j’ai acheté quelque chose d’unique !」

La réaction d’Irene-san est différente de celle à laquelle je m’attendais.

Annoncé que je suis encore puceau me met « super mal à l’aise ». Ou du moins, « embarrassé. »

Puis Irene-san reprend la parole.

「Ah ah ah… Un puceau ?」

Tout en respirant lourdement avec les narines écartées, je remarque aussi

qu’elle remue les cuisses de gauche à droite et inversement.

「Je vois…」

Quelque chose me dérange, alors je décide de lui poser une question.

「Vous ne retirez jamais votre masque ?」

「Le retirer ?」

「Oui, c’est du gâchis de cacher un visage aussi séduisant derrière un masque.」

「Ne chercherais-tu pas à duper la femme qui t’a acheté ?」

「Pas du tout.」

Après quelques secondes d’hésitation, elle retire son masque très lentement.

Je peux sentir la crainte dans son geste.

Puis elle le pose sur la table.

「Quelle beauté…」

Son visage est aussi séduisant que dans mes souvenirs.

Même si de la peur peut se lire dans son regard, sa beauté est éblouissante.

「Tomo-kun, tu n’as réellement pas peur de moi ?

Tu ne me trouves pas repoussante ?」

「Non.」

「Qu-… Je… Je suis si heureuse de voir que le destin t’a conduis jusqu’ici.」

Et là, elle me prend dans ses bras.

Ma tête est blotti contre une énorme poitrine.

Pour moi, un simple puceau, ce genre de stimulation est trop grande.

Je sens une bosse se former sous mon pantalon en seulement quelques secondes.

Et, visiblement, je ne suis pas le seul à m’en être rendu compte.

Voyant que son regard est fixé sur la bosse située entre mes cuisses, je panique.

「Dé-Désolé !」

Je m’excuse immédiatement, pensant que cela l’a offusqué.

Irene-san doit me trouver répugnant d’avoir une érection à son contact.

Prenant mon courage à deux mains, je décide de relever la tête pour croiser son regard.

「Pfuuuu… Fu fu fu !」

Elle est en train de rigoler.

Je suis là, stoïque, rouge comme une tomate par ce qu’il vient de se passer.

「Tomo-kun… Est-ce moi qui ai provoqué cette réaction ?」

「Oui. Vous devez me trouver dégoûtant.」

「Non, loin de là.」

Elle reprend en haussant la voix.

「Pas une seconde.

Au contraire, cela me fait même très plaisir.」

Elle se met alors à pleurer.

Tout en contemplant son superbe visage, même couvert de larmes, je décide de les sécher avec mes doigts.

「Je… C’est la première fois que quelqu’un me dit que je suis belle.」

Ce n’est pas surprenant vu que le concept de beauté est inversé dans ce monde.

Sauf qu’elle est belle, c’est un fait.

「Merci, Tomo-kun, tes paroles me font chaud au cœur.」

「Je suis également reconnaissant d’avoir été été acheté par une femme aussi exceptionnelle.」

「Hé hé, tu es définitivement un drôle de personnage.」

「Irene-san, vous souriez.」

J’ai l’impression de la voir véritablement sourire pour la première fois.

La beauté de son sourire dépasse tout ce que j’ai pu voir jusqu’à maintenant.

「Si cela te convient, tu es libre d’emménager ici autant qu’il te plaira.

Je demanderai aux domestiques de te préparer une chambre.」

「Vraiment ? Je ne vous dérangerais pas ?」

「La journée a été pleine de rebondissements, je vais me coucher tôt ce soir.」

「Très bien.」

Le repas terminé, je me dirige à mon tour dans ma chambre. 

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