Le sauveur venu d’un autre monde – Vol.1 ~ Ep.1 – Chap.2

Volume 1 ~ Épisode 1 – Chapitre 2
Blossom, la ville aux mœurs inversées.

「Inutile de paniquer, tout ira bien.

Commencer par visiter la ville ensemble.」

Tout en parlant, Irene m’entraîne dehors en direction de la ville.

L’endroit d’où nous venons de sortir ressemble à un stand utilisé par des commerçants itinérants.

L’entrée de la ville est visible d’ici et semble avoir un mécanisme qui empêche n’importe qui d’entrer et/ou de sortir.

Par ailleurs, les gens me jettent de drôles de regards. Cette ville semble posséder d’étranges secrets.

Je continue de marcher aux côtés d’Irene en faisant comme si de rien n’était.

「Tu te sens déjà plus à l’aise ?」

Elle semble s’inquiéter de mon bien être.

J’acquiesce légèrement.

「Ou-… Oui.」

Il est naturel de ne pas être parfaitement à l’aise au sein d’un nouvel environnement.

Surtout que, j’ai beau tourner la tête, il n’y a que des belles femmes qui semblent aussi surprises que moi.

Je vais devenir un esclave dans une ville peuplée de femmes sublimes.

「Cet endroit fera l’affaire.

Asseyons-nous un moment pour papoter.」

Je m’assois alors à côté d’Irene sur un banc situé dans un grand parc public.

Dans le ciel, le soleil est légèrement teinté de rouge car il est sur le point de se coucher.

Lorsque je regarde les gens, leurs habits ainsi que leurs logements, on se croirait tout

droit débarqué dans un monde imaginaire de Fantasy.

Cela ne peut pas être un rêve. Je n’ai pas assez d’imagination pour inventer tous ces détails.

Pour revenir sur leurs habits, toutes les femmes sont habillées de façon à dévoiler une partie

de leurs atouts. Même si il est loin de faire froid, elles devraient se sentir gêné.

「Dis-moi, Tomo-kun, d’où est-ce que tu viens ?」

「Eh bien…」

Je ne peux quand même pas lui annoncer que je débarque d’un autre monde.

Irene semble compatissante de ma situation actuelle.

「Que sais-tu de notre ville ?」

「En fait… J’ignore où je me trouve.」

「Si c’est vrai, laisse-moi donc t’expliquer plus en détails comment elle fonctionne.」

Avec un léger sourire, Irene reprend la parole.

「Cette ville s’appelle Blossom. Disons que c’est un sanctuaire pour femmes.」

「Un sanctuaire ?」

「Regarde les femmes autour de toi, ne sont-elles pas de toute beauté ?」

Oui, c’est l’évidence même. Pourtant, quelque chose me dérange au niveau de l’atmosphère.

Le ton de sa voix change alors. Il est plus sérieux.

A ce que j’ai compris, la beauté a l’effet inverse du monde dont je viens.

Plus une personne est belle, plus est rejetée et persécutée.

Après avoir poussée à quitter ma ville natale par mes parents et ses habitants

à cause de mon apparence physique, j’ai décidé de fonder cette ville de zéro en

réunissant d’autres personnes dans ma situation.

「Vous avez construite cette ville ?」

「Cela remonte à cinq ans. Nous vivions dans des tentes placées ici et là.

Et aujourd’hui, regarde… Cet endroit peut enfin être qualifié de ville.」

「En effet, elle est superbe.」

L’endroit est constitué de bâtiments en brique uniquement.

Il procure une drôle de sensation.

「Irene-san, parvenir à bâtir une ville entière est un exploit incroyable.」

「Mon apparence m’a toujours attiré la haine des autres.

Cela m’a donné l’envie d’aider les autres personnes dans ma situation.」

「Cela n’a pas dû être simple, n’est-ce pas ?」

「En effet, nous avons rencontré notre lot de difficulté,

mais cela valait largement le coup.」

A cet instant, l’image du marchand sur le point de vomir me revient à l’esprit.

「Heureusement pour moi, je suis née noble.

Ma famille étant très riche, ils m’ont encouragé à partir contre une énorme

somme d’argent. L’argent de la paix de l’esprit.」

「Donc, cette ville…」

「Elle fonctionne à la perfection au moment où l’on parle.」

Irene poursuit continue de m’expliquer la naissance de cet endroit.

「A mon arrivée, il n’y avait rien que des terres sauvages à l’horizon.

Personne ne voulait y vivre, ce qui en faisait l’endroit parfait.

D’autres femmes dans ma situation ont commencées à venir,

apportant leur savoir-faire avec elle. Rendant cette ville auto-suffisante.」

Effectivement, j’ai vu des champs durant notre trajet.

Même l’eau doit être puisée directement depuis des puits. Cela ne doit pas être simple tous les jours.

「Lorsque des marchants viennent faire affaire avec nous, nous devons porter des masques.」

「Je comprends mieux.」

Alors que j’acquiesce, deux femmes sortant de nulle part apparaissent devant moi.

Toutes deux aussi belles l’une que l’autre.

Après m’avoir observé quelques secondes, elles font une chose à laquelle je m’attendais le moins au monde.

「Aaaaaaaaaaaaaah !」

Elles se frottent l’une contre l’autre, s’embrassent et se caressent avec animosité.

On dirait un couple en plein ébat sexuel.

Elles cherchent visiblement à s’exciter l’une l’autre.

Déjà que la scène en question est surprenante, le fait que cela ne dérange pas Irene

l’est tout autant pour moi.

「Allez ! Vas-y ! Vite !」

Et là, une des deux femmes sort un objet en forme de pénis coincé dans son orifice.

Oui, il s’agit bien d’un gode !

Puis elle l’insère dans celui de sa partenaire qui se penche en avant en lui tournant le dos.

Leurs gémissements d’excitation et les bruits que font le gode que la fille utilise pour taper

sur les fesses de sa partenaire résonnent dans mes oreilles.

「C-C’est de la folie ! Irene-san !

Vous ne faites rien pour les arrêter ?」

Je pose la question à Irene-san qui est supposée être la maire de cette ville.

Et pourtant…

「Pourquoi ferais-je cela ?」

Sa réponse me scotche sur place. Je ne sais même plus quoi penser ou répondre.

「Pourquoi ?

Parce qu’on ne peut décemment pas faire ce genre de choses en public !」

「……….

Bien sûr qu’elles le peuvent. Tu es un étrange personnage, Tomo-kun.

Cela ne se fait pas d’où tu viens ?」

「……」

Quelque chose ne tourne pas rond ici.

A en juger par la réaction d’Irene-san, ce genre d’évènement est normal.

C’est du moins la seule explication logique. Le fait qu’elles s’habillent aussi

légèrement devient également plus clair.

「Cette ville, non…

Tout le monde agit ainsi dans le monde entier ?」

「Évidemment, quelle question.」

「Et vous ne ressentez aucune gêne ?」

「Pas le moins du monde.」

Sa réponse est immédiate.

「Euh… Vous ne voulez pas avoir des rapports intimes pour la première

fois avec une personne pour qui vous avez des sentiments ?」

Logiquement, n’importe qu’elle femme répondrait « oui ».

Même si les cas varient en fonction des personnes, le sens moral des femmes

les poussent normalement à vouloir protéger leur vertu.

Cependant, la réponse d’Irene-san est bien différente.

「On parle de virginité ?

Même si cela fut gênant sur le moment, je voulais m’en débarrasser le plus vite possible.」

Peut-être que la chasteté aussi est vue d’une manière fondamentalement opposée dans ce monde.

Ce monde ne cesse de me surprendre et me choquer.

「Permets-moi d’être franche et directe avec toi, Tomo-kun.」

Irene-san semble légèrement irritée en poursuivant.

「Les habitantes de cette ville ont longtemps cherché un fiancé, un mari ou un simple amant durant des années, en vain.

Tout cela à cause de leur apparence.

Imagine la frustration sexuelle que cela a engendré en elles.

Regarde-les, ne sont-elles pas à couper le souffle ?」

Non… Je n’y crois pas…

La libido aussi est inversée entre les deux sexes ?

Dans ce monde… Les femmes seraient donc plus actives et poussées sur le sexe que les hommes ?

「C’est pourquoi, les femmes qui sont incapables de se retenir se donnent du plaisir ensemble.」

En regardant les femmes qui se trouvent devant moi, cela ne fait aucun doute.

Elles sont clairement en chaleur.

La femme qui pénètre sa partenaire avec un gode ceinture remue les fesses avec

autant d’énergie qu’un homme en plein acte sexuel.

「Aaaaah ! Oui ! Presque…」

「Je jouuuuuiiiiiis !」

Les deux femmes s’arrêtent en même temps après un dernier mouvement synchronisé.

Alors que leur respiration est lourde, elles se regardent droit dans les yeux.

「On va jusqu’à dix aujourd’hui ?」

「Seulement dix ? Tu es sûre ?

C’est moins que d’habitude. Tu es sûre que ça te suffira ?」

「Je suis pas sûre.」

Elles parlent d’orgasmes ouvertement avec leurs petites voix déformées par le plaisir.

Cela ne dérange toujours pas Irene-san.

J’avais donc raison, les mœurs de ce monde sont opposées à celui d’où je viens.

「Tomo-kun, le soleil est en train de se coucher. Si nous allions chez moi ?」

「Chez vous ?」

「Oui, je sais prendre grand soin de mes invités.」

Irene-san se met alors à sourire en se léchant les lèvres.

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