Avant de nous lancer dans de longues et fastidieuses explications, sachez que les explications qui vont suivre vous permettront de différencier les différents types de scans que l’on peut trouver sur internet de nos jours. Beaucoup de personnes confondent le mot « scan » et « doujin » tandis que d’autres classent tout ce qui est du contenu érotique sur papier ou dessins par ordinateur comme des « doujins » alors que cela n’est pas forcément le cas, bien au contraire.
Les doujins
Ce terme revient à tort et à travers sur une grosse majorité de sites qui proposent du contenu hentai sous forme de scans.
Définition brute : Un doujin est un travail amateur, à l’image du fanzine chez nous. Il est régulièrement associé à des parodies, qu’elles soient destinées à un public adulte ou non. Car, en effet, un doujin peut être destiné aux enfants, aux ados et aux adultes.
Il peut exister sous de nombreuses formes : un jeu, un livre, un album musical ou de doublage, un court ou long métrage, etc. Le terme doujin signifie « travail amateur« .
C’est pourquoi les doujins pour adultes sous forme de scans se déclinent dans deux catégories distinctes : les parodies et les œuvres originales. Dans les deux cas, les dessinateurs (qui peuvent travailler seul ou en groupe) produisent leurs travaux à leurs frais pour les vendre lors des conventions comme le Comiket.
Autre signe distinctif, un doujin dépasse rarement les 30 pages car il est difficile pour un amateur de produire quelque chose de plus long avec les coûts que cela entraîne. Lorsqu’un doujin est de taille conséquente, c’est qu’il s’agit d’un recueil regroupant toutes les œuvres d’un artiste/groupe ou tous les volumes d’une série comme Akiko-san to Issho.
Les mangas
Les mangas sont beaucoup plus simples à distinguer pour la simple et bonne raisons qu’ils sont plus volumineux et que sur chaque couverture vous trouverez le logo de la maison d’édition auquel il est lié comme l’exemple ci-dessous.
Dans la grosse majorité des cas, les mangas sont d’abord édités chapitre par chapitre et distribué via des magazines mensuels propre à chaque maison d’édition à l’image du très célèbre Shonen JUMP.
En conclusion, les doujins sont des oeuvres amateurs souvent courtes et les mangas des produits professionnels imposants.
Les CG
Le terme CG est un raccourci pour Computer Graphics, ce qui correspond à des images travaillées par outil informatique. Par chance, nous avons une traduction chez nous qui pourra vous servir d’exemple.
Ces CG peuvent mettre en scène des personnages créés de toute pièce par un dessinateur ou reprendre un univers tiré d’une série à succès.
Même si il peut s’agir d’un travail amateur, le terme CG est privilégié à celui de doujin à cause de sa provenance : le travail depuis un ordinateur au lieu d’un crayon/plume.
Les comixx
Rien de bien compliqué ici. Le terme comixx est détourné du célèbre « comics » dont des « xx » sont intégrés pour souligner le côté cochon de l’ouvrage.
La différence entre un doujin et un comixx se trouve dans la nationalité de son auteur. Certaines personnes vont jusqu’à se méprendre en pensant qu’il existe des « doujins Simpson » parce qu’ils fréquentent un site hentai. Mais si un comixx vient d’Europe ou d’Amérique, il s’agira d’une BD et non d’un doujin, c’est comme ça.
cooool